50 dates historiques pour Saint Egrève
13-04-1897
: Constitution de la SGTÉ, Société Grenobloise des Tramways
Électriques, qui créera et exploitera 7 lignes urbaines
et inter-urbaines, dont celle de Saint-Égrève.
12-05-1900
: Mise en service de la 4ème ligne de tramways électriques
de la SGTÉ, entre la place Grenette à Grenoble et Voreppe,
en passant par Saint-Martin le Vinoux, Saint-Égrève
et Le Fontanil. Long de 14 km, cet itinéraire a la particularité
de présenter un embranchement d'un km depuis le Pont
de Vence jusqu'à La Monta, où une gare SGTÉ est implantée
juste en dessus de la place Pompée. Plus tard, pour
faciliter l'exploitation, la ligne de Saint- Égrève
sera jumelée (diamétralisée) avec celle d'Eybens, qui
fut ouverte en 1987.
Année
1925 : Après quelques courts prolongements
de lignes dans Grenoble, cette année 1925 est considérée
comme l'apogée du réseau des tramways électriques de
la SGTÉ, avec 103 km de lignes, soit 64,33 km pour la
SGTÉ seule et 39 km pour l'itinéraire du GVL (Grenoble-Villard
de Lans) exploité par la SGTÉ. L'apogée du parc de véhicules
interviendra deux ans plus tard, en 1927, avec la livraison
ultime de 3 motrices-tramways : ce parc comprend alors
une cinquantaine de motrices et autant de remorques,
auquelles il faut rajouter 8 automotrices et 5 remorques
pour le GVL.
01-07-1938
: En raison de la concurrence automobile (déjà
!) la SGTÉ décide d'appliquer un "Plan d'Assainissement"
de ses lignes de tramways électriques, supprimant ainsi
toutes les sections sub-urbaines, au delà de 8 km. Elle
les sous-concède à des entreprises d'autocars privées.
Ainsi la section entre Saint-Robert et Voreppe est confiée
aux Autocars SATAD.
01-08-1938
: Toujours dans le cadre de son "Plan d'Assainissement",
donc pour réduire les coûts d'exploitation, mais aussi
en raison de la nouvelle Loi des "40 Heures de travail
hebdomadaire", Loi instituée après le Front Populaire
de 1936, la SGTÉ ferme définitivement sa gare de tramways
de La Monta, en même temps que celle d'Eybens. Un dépôt
de colis est alors créé dans ces deux communes.
01-05-1939
: Une "Taxe d'Armement" étant applicable à toutes les
recettes des Sociétés de transports, les tarifs voyageurs,
bagages et messageries des lignes SGTÉ (La Monta et
Saint-Robert comprises) sont augmentés d'autant, soit
1%. Juin 1939 : En raison des circonstances (période
de pré-guerre) la SGTÉ se voit dans la nécessité de
réduire ses services de tramways sur toutes ses lignes,
Saint-Égrève comprise.
24-06-1940
: A cause des risques de bombardements par les Alliés
du pont du chemin de fer de Pique-Pierre (traversant
l'Isère à Saint-Martin le Vinoux) et de la gare de triage
de La Buisseratte, l'Autorité Militaire attire l'attention
du public sur le danger d'utiliser la ligne de Saint-Égrève.
S'il y a bien eu bombardements sur la commune, ni le
pont des trains PLM ni les voies SGTÉ ne seront touchées.
01-10-1941
: En vue d'améliorer les dessertes des antennes de Saint-Robert
et de La Monta, réduites depuis juin 1939 comme sur
toutes les autres lignes SGTÉ, et dans la mesure où celà est compatible avec la situation actuelle, un service
de correspondances (9 par jour) est établi à titre d'essai.
Ainsi, pour éviter les transbordements au Pont de Vence,
la motrice qui assure ces correspondances est incorporée
en remorque au milieu du convoi, entre Grenoble et le
Pont de Vence.
14-11-1943
: L'ensemble des services des tramways SGTÉ (et même
des VFD) sont supprimés toute la journée, à la suite
de l'explosion du Parc d'Artillerie de Grenoble, qui
est situé en face de la berge de l'Isère où passent
les lignes de Saint-Robert et de La Monta.
02-12-1943
: Tous les tramways sont arrêtés à 20 heures, après
l'explosion de la Caserne de Bonne à Grenoble (boulevard
Gambetta).
Fin
de 1944 : A la suite des nombreuses restrictions
dues à la guerre, seulement 14 des 49 motrices-tramways
sont encore en état de rouler. Toutes les lignes sont
désorganisées, celle du Cimetière St. Roch de Grenoble
est même carrément suspendue, dès juin 1944 et jusqu'en
juillet 1946.
Février
1945 : La situation s'est encore un peu dégradée,
car il ne reste plus que 10 trams aptes à circuler,
pour 6 itinéraires ! Il faudrait 18 véhicules pour un
"Service Normal de Guerre" et 25 pour "un Service Amélioré".
08-05-1945
: La réddition sans condition du IIIème Reich entraîne
l'interruption de tous les services de tramways à 16
heures.
09-05-1945
: Aucun tramway ne circule pour ce jour de
Fête de la Victoire.
Avril
1946 : Une "Commission Mixte Département/Ville
de Grenoble/SGTÉ/VFD" (comparable au SMTC qui organise
nos transports en commun actuels, et ce depuis 1973)
est créée en vue de moderniser les réseaux. Il est entre
autre envisagé de remplacer les tramways des itinéraires
de Saint-Robert et de La Monta par des trolleybus, en
supprimant ces deux antennes grâce à une boucle qui
serait réalisée directement entre ces terminus, via
l'ancienne église. Ce projet n'aboutira jamais.
08-02-1951
: Après le parcours Grenoble / Pont de Claix, puis celui
du Cimetière Saint Roch / Cité Jean Macé et enfin de
Grenoble / Seyssins, Saint-Égrève / Grenoble / Eybens
est le 4ème trajet SGTÉ à être équipé d'autobus. Ces
engins ultra-modernes, de marque Chausson, inonderont
tous les réseaux de transports français, tant urbains
qu'inter-urbains et même de tourisme et de grand tourisme,
jusqu'au milieu des années 1960.
10-08-1953
: Après les lignes de trolleybus, c'est au
tour des lignes d'autobus à être numérotées. Le "7"
est attribué au parcours Saint-Robert / La Monta - Place
Grenette - Eybens.
04-10-1954
: Grande nouveauté sur les véhicules de la SGTÉ : le
"Service à Agent Seul" fait son apparition sur la ligne
7. Le receveur qui se déplaçait à l'intérieur du véhicule
pour délivrer les billets à la clientèle est donc supprimé,
pour diminuer les coûts d'exploitation. C'est maintenant
au chauffeur qu'incombe cette fonction; ils sont alors
appe lés chauffeurs-receveurs.
01-06-1960
: Dans Saint-Égrève une liaison directe est créée depuis
le terminus de La Monta jusqu'à celui de Saint-Robert,
via l'ancienne église, pour supprimer les deux antennes
sus-citées qui avaient l'inconvénient de diviser par
deux le nombre de dessertes de ces deux quartiers Saint-Égrévois.
Cette modification avait déjà été envisagée en 1946
dans le cadre d' un projet (non retenu) de création
d'une ligne de trolleybus à la place des vieux tramways.
26-11-1962
: Bien que la SGTÉ ne possède plus de tramways électriques
depuis le 31 août 1952, ce n'est que 10 ans après que
sa raison sociale est légèrement modifiée : "Tramways
Électriques" est remplacée par "Transports et d'Entreprises";
le "É" du logo SGTÉ devient donc un "E" : SGTE.
29-05-1964
: La ligne d'autobus 7-Nord (entendez par là 7-Saint-Égrève)
est renumérotée "14". L'autre section de cette diamétrale
"7", la 7-Sud qui va de place Grenette à Eybens garde
son n°7. 12-09-1966 : Instauration du "Libre-Service"
sur la ligne 14 de Saint-Égrève et 5 autres parcours
SGTE. Les "tickets- accordéon" datant de 1937 validés
par le chauffeur-receveur à l'aide d'un oblitérateur-enregistreur
de la même époque sont remplacés par des cartes à 10
ou 15 voyages en carton que les voyageurs eux-mêmes
doivent introduire dans un oblitérateur-automatique
installé juste derrière le conducteur, pour le contrôle
visuel.
03-10-1966
: Deux dessertes de la ligne 14 sont détournées en semaine
par le C.E.S. de Saint-Égrève, entre Le Muret et Le
Pont de Vence.
02-12-1974
: Dans Grenoble la ligne 14 emprunte un "tronc commun"
de lignes sur l'avenue Alsace-Lorraine.
01-01-1975
: La SGTE cède sa place à la SÉMITAG : Société d'Économie
Mixte des Transports publics de l'Agglomération Grenobloise,
dont la création fut décidée par le SMTC (Syndicat Mixte
des Transports en Commun).
27-09-1976
: Toute la billetterie et les 200 oblitérateurs sont
changés sur le réseau SÉMITAG. Ce sont à peu près les
mêmes que nous avons connu encore en l'an 2000.
21-02-1977
: La ligne 14 de Saint-Égrève est jumelée avec
la 11 de Seyssinet-Percevalière, pour former la diamétrale
11.14.
12-04-1978
: Les autobus de la ligne 11.14 de Saint-Égrève
sont protégés à l'Esplanade de Grenoble par un carrefour
à feux tricolores, pour traverser la place Aristide
Briand vers le monument aux Morts.
Juin
1979 : La saturation de la ligne 11.14 commence
à poser des problèmes. Celà oblige la SÉMITAG à mettre
en service deux autobus articulés, sur la quinzaine
de véhicules affectés à la ligne de Saint-Égrève. Par
la suite, la croissance régulière de la clientèle
sera accompagnée de l'augmentation progressive du nombre
de ces engins de grande capacité. Ainsi en septembre
1983 il y aura 5 articulés pour 12 standards et c'est
le 21 septembre 1987 que l'on ne verra plus que des
autobus articulés sur la ligne desservant Saint-Égrève (devenue alors la ligne 33).
08-09-1980
: Dans Saint-Égrève, la "boucle à sens unique"
qu'effectuait la ligne 11.14 depuis l'arrêt "Les Chalets"
par les Mails, Visancourt, Cuvilleux, La Monta, le Parc,
la vieille Église, la Villa Hélène et retour aux "Chalets"
pour continuer sur Saint-Robert est supprimée. Dans
le but de desservir le Parc et cette vieille Église
dans les deux sens, la ligne passe (depuis Saint-Robert)
par la Villa Hélène, la vieille Église, le Parc et fait
terminus à La Monta. Les arrêts de Visancourt et Cuvilleux
aux bords de la Vence ne sont plus desservis.
14-09-1981
: 17 des services quotidiens de la ligne 11.14
sont prolongés de l'arrêt "Le Bourg" à Saint-Égrève
jusqu'au Fontanil-Cornillon. Quatre arrêts sont créés
sur cette nouvelle section.
10-11-1983
: Application du système "Libre-Service" intégral sur
la ligne 11.14 : les voyageurs peuvent monter ou descendre
par toutes les portes des autobus.
27-03-1986
: Dans Grenoble, en raison de l'avancement des travaux
pour la construction de la future ligne de tramways
"A", la ligne de Saint-Égrève (en l'occurence la 11.14)
ne traverse plus -et ne traversera plus jamais- l'hypercentre
par la rue Félix Poulat, la Maison du Tourisme, la place
de Verdun, la rue Fantin Latour et la place Pasteur,
mais depuis Victor Hugo va directement à la place Pasteur
via les boulevards Édouard Rey et Agutte Sembat.
17-06-1986
: Dans le sens Saint-Égrève / Grenoble, en vue de faciliter
l'approche puis la traversée des bus de la ligne 11.14
place Aristide Briand à Grenoble (carrefour de l'autoroute
A-48 vers le Monument aux Morts) un couloir réservé
aux bus de 150 m. est tracé Ancienne Route de Lyon.
07-06-1987
: Pour célébrer l'arrivée très prochaine des tramways
modernes dans l'agglomération Grenobloise, un char du
Corso de Saint-Égrève représente un des bons vieux trams
qui disparurent de la commune en 1951.
21-09-1987
: Dans le cadre de la restructuration du réseau autobus-trolleybus
accompagnant la mise en service de la 1ère ligne de
tramways modernes (itinéraire "A" entre Fontaine et
Grand Place) la section nord de la ligne 11.14 de Saint-Égrève
perd sa branche Sud (ex-11 vers Seyssinet) pour être
jumelée avec la ligne 6 de Saint-Martin d'Hères. L'indice
de cette nouvelle diamétrale devient alors le 33.
21-09-1987
: Le nouveau quartier Saint-Égrévois de Rochepleine
est desservi par la ligne "33", qui jusqu'à hier s'appelait
encore 11.14 (voir ci-dessus). Pour ce faire, le parcours
est modifié (depuis le Pont de Vence) les bus empruntent à nouveau la rive gauche de la Vence jusqu'à La
Monta, qui perd son statut de terminus et devient un
simple arrêt. Le trajet continue vers la vieille église,
la Villa Hélène, mais ne retourne plus sur Saint-Robert
pour pouvoir aller faire terminus à Rochepleine, via
le Rocher d'Escalade.
28-08-1989
: A titre d'essai et jusqu'au 31 décembre prochain,
la Zone Commerciale de Cap 38 est desservie par certains
services de l'antenne "Rochepleine" de la ligne 33.
Ce prolongement va même plus loin de Cap 38, puisque
par les rues de la Biolle et du Lac le terminus est
établi à côté du passage à niveau qui conduit à la gare
SNCF de Saint-Égrève. En fait, cet essai de desserte
sera prorogé jusqu'au 11 juillet 1990 (voir le 12-07-1990).
05-09-1989
: Cette Zone Commerciale de Cap 38 est également desservie,
mais de manière plus directe depuis Grenoble, par la
ligne des VFD n°715 (Voreppe) qui emprunte pour delà
les autoroutes A-480 et A-48 jusqu'à la sortie "Saint-Égrève-Nord".
12-07-1990
: La Zone Commerciale de Cap 38 est désservie à titre
définitif par des autobus de l'antenne de la ligne 33-
Rochepleine. Un véhicule sur deux fait donc terminus
entre les hypermarchés Continent et Leroy-Merlin. Cette modification est accompagnée de l'abandon
de la section Cap 38 / arrière de la Gare SNCF de Saint-Égrève,
qui était testée depuis le 28 août 1989, sans succès.
01-09-1992
: La Zone Industrielle et Commerciale de Saint-Égrève
est desservie par la ligne VFD n°715-Grenoble / Vo-
reppe. Pour cela, les véhicules n'empruntent plus la
partie de l'autoroute A-48 comprise entre les échangeurs
" Z.I. Saint-Égrève" et "Saint-Égrève-Nord" en direction
de Voreppe (retour par le même trajet).
07-09-1992
: Le concept "Cité Bleue" de la SÉMITAG est appliqué
à la ligne 33 (après avoir été inauguré en janvier 1992
sur la ligne 13-Échirolles/La Luire). Cette opération,
encore appelée "Redynamisation", consiste à remplacer
les véhicules par des engins neufs plus confortables (Heuliez GX187),
avec des "repos ischiatiques" (repose-fesses) là où autrefois il fallait rester debout, équipés de la radio
commerciale. A noter aussi la disparition de la livrée historique
rouge et blanc au profit du gris et du bleu, comme le
tramway ultra- moderne. Enfin, quelques bandes réservées
à cette ligne 33 sont tracées.
07-09-1992
: Premières (au pluriel... et dans toute la France !
) sur la ligne 33 : l'utilisation de carburant Diester
pour diminuer la pollution des autobus. Le mélange est
constitué de 70% de gas-oil et de 30% d'huile de colza,
concentration limitée seulement à 5% chez les rares
autres réseaux qui ont engagé une telle expérience.
Le SMTC et la SÉMITAG ont d'ailleurs dû batailler avec
le constructeur RenaultVéhicules Industriels (allié
à Heuliez) pour obtenir le maintien de la garantie sur
les moteurs des bus de la 33, car seule la norme à 5%
de colza est couverte ! Autre première : c'est l'ensemble
d'une ligne, qui plus est très importante, comportant
18 véhicules, qui est concernée. Enfin, ces engins sont...
articulés. En un an, ils feront 980.000 km, nécessitant
200.000 m3 d'huile de colza, cultivée sur 150 hectares
de terrain. - Le gain de réduction de la pollution (vérifié
un an après) sera de : moins 20% de particules, moins
20% de monoxyde de carbone CO, et moins 25% d'hydrocarbures
imbrûlés HC.
Vers
décembre 1993 : Une première dans l'agglomération
Grenobloise : la Ville de Saint-Égrève assure à ses
frais avec le concours de la Ville de Saint-Martin le
Vinoux, à l'aide d'un autocar de Saint-Égrève, gratuitement
le retour à minuit des jeunes qui ont voulu passer le
samedi soir à Grenoble. Le véhicule stationne place
Victor Hugo. Pour éviter les problèmes de vandalisme,
ces personnes doivent retirer dans les mairies une "Carte
de Résident" à montrer au chauffeur et à son accompagnateur
lors de la montée dans le car.
03-12-1998
: Création d'un service de soirée les jeudis, vendredis
et samedis entre 21 heures et minuit, entre la place
Victor Hugo à Grenoble et Rochepleine. Portant l'indice
"N3", la ligne emprunte constamment la R.N. 75 jusqu'au
carrefour de Karben où elle tourne alors en direction
de son terminus Rochepleine.
23-03-1999 : Les Saint-Égrévois peuvent
emprunter les trains SNCF des TER (Trains Express Régionaux)
pour rejoindre Grenoble (ou en venir) avec la billetterie
de la SÉMITAG (tout comme dans les deux autres gares
de l'agglomération qui sont Gières et Pont de Claix).
Pour ce faire, des oblitérateurs ont été installés dans
les gares concernées. Par ailleurs, tous les titres
de transports de la SÉMITAG sont valables : plein tarif,
demi-tarif, abonnements.
21-06-1999
: Pour la première fois (en dehors du jeudi, vendredi,
samedi) le service des bus de soirée Noctibus fonctionne
en semaine, pour la Fête de la Musique : en l'occurence
un lundi cette année 1999. Les Noctibus seront par la
suite reconduits à chaque Fête de la Musique.
08-01-2001 : Après une série de travaux de requalification
de la R.N. 7 5débutés en juin 2000, la desserte de Saint-Égrève est redynamisée. La ligne 33 devient la ligne n°3, elle effectue son départ au centre ville de Grenoble et emprunte exclusivement la RN 75 jusqu'à l'arrêt Karben. Ensuite, elle se dirige soit vers Rochepleine, soit vers le Fontanil-Cornillon. La desserte de La Monta et Cap 38est assurée par une ligne interne portant le n°30 ; elle joint la zone industrielle et commerciale Cap des H au parvis de la Gare SNCF, en passant par Prédieu, le Pont de Vence, La Monta, Rochepleine et Cap 38. Des autobus à plancher surbaissés roulent sur cette ligne 30, qui est par ailleurs la première ligne a fonctionner avec la montée par la porte avant (au lieu du libre-service). La partie sud de l'ancienne 33 (vers Saint-Martin-d'Hères) conserve le numéro 33.
été 2003 : 8 nouveaux autobus articulés Mercedes Citaro G sont mis en service sur la ligne 3. Ils bénéficient de la climatisation et sont à plancher surbaissé.
25-08-2003 : La ligne 30 est prolongée depuis Cap des H jusqu'à Grenoble. Elle emprunte l'autoroute jusqu'au polygone scientifique, remonte la rue des Martyrs et fait son terminus à Gare Europole, devant le portail ouest de la gare. Ce prolongement remplace la ligne 35 (Gare Europole-Polygone Scientifique) et offre ainsi la liaison directe demandée entre La Monta et Grenoble. À la même date, la ligne 30 devient accessible aux peronnes à mobilité réduite.
02-09-2004 : Un nouvel arrêt est mis en service sur Saint-Égrève, il s'appelle San Marino Barrage. Située sur l'échangeur de l'autoroute (sortie Saint-Égrève Nord), il permet un arrêt de la ligne Express Voiron-Crolles et une desserte de la zone commerciale Cap 38.
03-09-2007 : À l'initiative du Conseil général, un aménagement inédit est réalisé sur l'autoroute A48 entre les sorties Saint-Égrève Nord et Polygone Scientifique (4 km). La bande d'arrêt d'urgence peut, sous le contrôle d'un PC Circulation, être mise à la disposition des autocars et autobus des lignes régulières dûment autorisées. Cela leur permet de gagner du temps lorsque l'autoroute est embouteillée. Appelée "Voie Spécialisée Partagée" (VSP), elle bénéficie surtout aux lignes Transisère empruntant l'autoroute, et notamment la ligne Express Voiron-Crolles.
04-09-2007 : La ligne Transisère n°7150 cède la place à la nouvelle ligne Express Vizille-Voreppe. Il s'agit en fait du jumelage de l'Express Vizille-Grenoble avec la desserte de Voreppe. L'Express ne dessert plus la ZI de Saint-Égrève mais emprunte l'autotoure jusqu'à l'arrêt San Marino Barrage. Il dessert ensuite Cap 38.
21-01-2008 : 18 nouveaux autobus articulés Irisbus Citelis 18 sont mis en service. Ils éradiquent les vieillissants GX187 avec leur plancher haut. Par la même occasion, la ligne fontionne désormais en montée par la porte avant : c'est la première (et la seule) ligne d'autobus articulé à fonctionner ainsi.
01-02-2008 : Les lignes 3 et N3 sont déclarées accessibles aux personnes à mobilité réduite.
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